C'était dans nos Flash infos : 

- Préserver au mieux, en temps de guerre, le patrimoine architectural ukrainien même en tant que simple citoyen, avec amour et intelligence : c'est possible aujourd'hui, par la numérisation d'églises et monuments et via votre smartphone. À lire avec attention,  même si cela ne saurait servir également à sauver des vies humaines... Gardons toutefois à l'esprit cette déclaration de Tao Thomsen : « Le moyen le plus rapide d'effacer l'identité nationale d'un peuple est de détruire son patrimoine culturel ». 

- En lien avec cette info : une entreprise tchèque propose des services d'impression 3D à l'Ukraine. Impressionnant (c'est le cas de le dire) !

- Éducation. Rentrée scolaire : le groupe LFI-Nupes dénonce l'inaction du gouvernement face à "l'urgence du manque de professeurs" (!!...). Voir cela de plus près à partir d'une question rhétorique (dont on connaît déjà la réponse, ici liée aux conditions de travail) : pourquoi enseigner n'est-il plus considéré - depuis longtemps ! - comme « le plus beau métier du monde » ? 

 

 

Elizabeth ii


- God save the King, officiellement et musicalement. C'est en tout cas ce que les Britanniques souhaiteront désormais suite à la récente, historique, disparition de la reine d'Angleterre Elizabeth II. Dans notre ville de Nice (aussi, sans doute), touristes et riverains ont pu découvrir, en bord de mer et à la mairie, d'imposantes affiches sur fond rigoureusement noir, "faisant revivre" le regard sévère de la reine et montrant aussi celui de son fils ou héritier au trône, le nouveau roi Charles III. Hommages de rigueur à part... on ne vous cache pas que pour nous le résultat - souriants selfies compris, capturant fièrement cette royale toile de fond - est quelque peu chargé de résonnances aussi lugubres que décomplexées, sous le soleil de septembre.

Et c'est en langue italienne - car nous étions plutôt sur notre bouquet italien à ce moment là... - que nous vous proposons deux extraits télévisés, toujours en fichiers mp3, et traduits ici par nos soins.

Le journal télévisé de Rai 1 ou TG1 [tidjiuno = telegiornale 1] offre (entre autres reportages et commentaires) ce regard partiellement abrégé : « - C'est une longue journée, riche en émotions que celle vécue aujourd'hui par Charles III (...). Des émotions que le roi n'a pas caché, et dont nous fait part Natalia Augias [fille du célèbre journaliste Corrado Augias, déjà dans nos infos] (...). Le changement de statut du Prince Charles - au sein d'une Grande Bretagne qui, comme souligné par beaucoup de quotidiens aujourd'hui, se projette vers un avenir complexe, ou dumoins vers une transformation - se fera néanmoins en lien profond avec la monarchie. Car l'on devra s'en tenir à son histoire millénaire (et au delà). Après le voyage en avion vers Londres, place aux manifestations d'affection de la foule (...). Il s'agit de se consoler ensemble d'un deuil qui touche le cœur de tout un pays. Un deuil qui concerne les monarchiques et tous les autres. Car ils ont tous aimé Elizabeth, et sa présence constante. Et cette douleur collective serait encore plus grande que par le passé, représenté par la princesse Diana, il y a [déjà...] vingt-cinq ans, ou par le prince Philippe ["un peu" de rhétorique de circonstance collant au réél ici, à laquelle nous sommes parfaitement habitués et qui continue...]. Ce qui est palpable surtout, c'est cette grande vague d'émotion traversant toutes ces personnes, qui submergent pendant des heures les endroits chers à Elizabeth, et qui entonnent aujourd'hui Que Dieu garde le roi ». Selon doc original italien, ceci donnait :
 

 

 

Autre "doc authentique" en la matière, comme on dit, toujours en langue italienne. Même type de présentation aussi, avec notre traduction des éléments essentiels - ah, de la quasi intégralité finalement... - afin que, toujours sur "Culture & Santé", vous puissiez mieux écouter et mieux suivre votre italien. À la différence près que, cette fois, on fait passer d'abord l'audio... en sachant que, de toute manière, c'est toujours à vous de choisir si vous préférez commencer d'abord par l'équivalent français : avant ? après ? les deux ? sans oublier de réécouter, peut-être ?! 



Cet autre extrait, ci-dessus, provient du JT de Rai 2 soit, comme vous le savez, du TG2 ;)

Nous sommes in collegamento ou en connexion avec Alessandra Necci, écrivaine et biographe de têtes couronnées.
Le médiatique et passionné directeur de ce journal télévisé, Gennaro Sangiuliano, lui demande comment elle situe la reine Elizabeth (en voulant dire Elizabeth II, notre dernière, avec "z" ou "s"...) par rapport à d'autres célébrités, nobles ou pas. 
La signora Necci répond que l'Angleterre a connu trois grandes reines : la reine Elizabeth Bowes-Lyon, mère d'Elizabeth II, et reine mère, la reine Victoria et, bien sûr, Elizabeth II, connue jusqu'à son actuelle disparition. Cette dernière, naturellement, ne pouvait avoir le même pouvoir qu'avaient Victoria ou, pour faire un autre exemple, extérieur, l'Impératrice Marie Thérèse d'Autriche [faisant l'objet du dernier livre d'Alessandra Necci].

Mais Elizabeth II a pu jouer un rôle social et politique (auprès du gouvernement) très appréciable : il suffit de rappeler qu'elle avait l'habitude de s'entretenir avec ses premiers ministres une fois par semaine. Ajoutons que le seul souverain qui a gardé le pouvoir pendant plus de temps qu'elle a été le monarque français Louis XIV, ou Roi Soleil. Je pense, continue Madame Necci, qu'à l'instar d'une époque victorienne, celle où la Grande Bretagne gouvernait le monde, il y a eu une époque élisabethienne. Car Elizabeth II a su conjuguer tradition et modernité [peut-être davantage la tradition, là où la modernité était visible surtout dans formes et couleurs de ses chapeaux assortis, si raffinés ?!]. Comme la reine Victoria, Elizabeth II, relations politiques étroites à part en général, a eu de grands mentors, tels que Winston Churchill par exemple. En définitive, Elizabeth II peut être considérée comme la troisième grande reine, comparable à Marie Thérèse d'Autriche pour sa capacité à incarner l'instuitution, le pays, la modernité.