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QUELLE ACTU & ATTUALITÀ ?

 

(Clic d'accès/liens à toute notre actualité précedente)

 

Face à une "actu" désastreuse, une introduction qui prend son temps...

Comme vous avez pu le constater, chers lecteurs, nos infos "Culture & Santé" ont été ponctuellement désignées de différentes manières... pour des raisons techniques de repérage principalement. Cette fois, notre "Actu & Attualità" ne subit presque pas de variations, en prenant la forme d'une question. Une interrogation qui, liée à l'abominable contexte que nous connaissons, devient naturellement très réthorique. Aujourd'hui, il devient encore plus éprouvant, pour tout un chacun, de suivre un enchaînement de faits et catastrophes, qui nous concernent également, mettant en crise paix et humanité (donc aussi la démocratie et ses dérivés). Il est pénible de surveiller - au quotidien ou presque - les étapes d'un "rapport de force massivement militarisé" (d'une "guerre", qu'on le veuille ou non, celle de la Russie) qu'ensemble, politiquement et civiquement, l'on doit réussir à "maîtriser", contrôler". Afin de parvenir au plus vite, quelle que soit la stratégie adoptée, à freiner toutes ces attaques et sacrifices humains... Autrement dit, cette folie institutionnalisée qui, ne se privant pas de l'usage du mensonge (cf. nos "Vidéos...") a outrepassé, telle un bulldozer, jeu diplomatique et efforts conjoints pour protéger ce précieux cadre de paix qui jamais ne saurait être tenu pour acquis...

Inutile d'ajouter que suivre l'actualité reste, aujourd'hui plus que jamais, un devoir civique, dépassant largement l'idée de devoir. Il s'agit bien d'une exigeance humaine née de l'empathie (et d'une vraie compassion) vis-à-vis de tous ceux qui sont frappés par une telle attaque née d'une telle injustice, représentant en outre une réelle menace pour notre continent. Non sans lien avec l'angoisse inédite qui s'en suit, et par delà cette impression de peur, plus ou moins enfouie à mesure que les heures passent et que, "au loin", chars et bombes tuent et détruisent, détruisent et tuent, de notre côté un besoin d'aider se concrétise et s'accentue. Afin de ne pas demeurer passifs face à tous ces réfugiés, comme souligné par France Info. Nouvelles questions adressées par certains adolescents à leurs parents : « Que faire face à tant de désespoir et de détresse ? À notre niveau, quelles sont toutes les possibilités de soutien ? ».

"Réfugiés" : derrière l'étiquette ou le raccourci, derrière cet énième mot-catégorie, des hommes et des femmes de tout âge, des familles, des enfants, et même, comme on l'a vu, de très beaux bébés... Échappant de justesse à la mort, en ce 3 mars ils sont plus d'un million, depuis l'invasion russe il y a une semaine, à avoir récupéré dans l'effroi et la précipitation leurs affaires essentielles, pour trouver refuge sans doute d'abord dans le métro... puis, au bout de longues heures de marche, dans les pays voisins. Pologne, Hongrie, Moldavie, Roumanie, Slovaquie... ont su aussitôt les accueillir, et le pape a tenu à remercier ces territoires dans l'un de ses nombreux discours dédiés aux victimes. Sachant que les prochaines interventions au sommet de l'Église porteront directement sur l'agresseur et sur son indispensable prise de conscience  (!...). (À propos de l'accueil de ces réfugiés par la France, et à propos de l'actuelle position des différents candidats à la présidentielle à ce sujet, bfmtv.com. Dernier lien : un "non à la guerre" très marqué dans la péninsule).
Sur un autre plan, après avoir souligné l'importance de savoir expliquer ce conflit à ses enfants  - comme il est toujours recommandé de savoir leur expliquer notre pandémie - France Inter, quant à elle, a timidement et rapidement révélé à ses auditeurs quelle est LA solution simple et radicale que certains enfants du primaire ont déjà proposée à leur maîtresse : « Il faut tuer Poutine ! ».

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Les nouvelles concernant la Russie et l'Ukraine seront précédées de trois tirets, pour un repérage plus immédiat (mots en gras à part). Pas de menu, ni de titres à cliquer. Tout se suivra tranquillement... Certaines infos pourront être (re)trouvées plus facilement par Moty, notre moteur de recherche qui, comme son frère Mot.it, "vous veut du bien". 

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- "Infomix". À la une samedi 5 mars : Russie-Ukraine après la réelle menace nucléaire que l'on sait... Retenons un autre "Non à la guerre" porté aujourd'hui à Paris. Manifestation prévue à 15 heures en présence d'Anne Hidalgo et de Yannick Jadot.  / En ce contexte, quelles présidentielles pour Emmanuel Macron et pour d'autres "puissances en présence" ? Voir également l'article - en italien - d'Alberto Toscano, retenant d'habiles stratégies et certaines "confortables" conséquences, pendant ces heures sombres. Tandis que l'on veut (l'on doit ?!) toujours croire aussi, et malgré tout, aux (ré)actions politiques spontanées et convaincues. / La question centrale du nucléaire. / Et, bien sûr, tout ce que nos moteurs de recherche suggèrent encore, à côté de nos propres parcours de navigation.

 

- - - Info/réflexion. Vous souvenez-vous de "Télécrayon" ? Nous y avions fait appel pour "l'éternel conflit" entre Israël et Palestine. Cette fois, une vidéo publiée depuis peu, toujours très intéressante, à suivre... autant que ses commentaires, prompts et très nombreux, en bien (tant mieux !)... comme en mal, mais seulement au sens où l'on peut en sortir en encore plus confus.  Mais cette lecture de commentaires riches de la part de lecteurs attentifs permet aussi, plus facilement, de tirer certaines leçons (toujours les mêmes, évidentes pour certains, mais pas du tout pour d'autres) ; et, ce, sans nullement arriver à excuser - ni même comprendre, dirions-nous - cette folie meurtrière contre des civils innocents. Leçon numéro 1 : tout d'abord, et dans toute la mesure du possible, en fonction aussi de ce qui est demandé, interdiction de frustrer, et encore moins humilier sur la durée un pays. Et à plus forte raison celui qui, théoriquement, était considéré - certes, également en vertu de visées territoriale profondes ! - un "grand" pays. Leçons 2 et 3 : prendre acte d'une optique de concurrence permanente (dans le sillage des guerres froides et fraîches) avec l'autre géant, les États Unis. Et de rapprochements historiques inaboutis entre la Russie et l'Europe (d'où les oppositions existantes sur le titre donné à cette vidéo). Ce dernier point reste à approfondir de notre côté, et c'est fait en partie via notre lien suivant. Rappelons en tout cas l'heureuse évidence... on ne peut rentrer en Europe sans s'aligner sur certains principes et valeurs... que l'Ukraine possède, elle, au moins du point de vue politique (c'est le reste qui ne suffirait donc pas pour le moment, même en situation extrême... selon le chancelier allemand Olaf Scholtz, mais pas selon la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Lyen qui, la première, a officiellement soutenu, avec force, la candidature ukrainienne). Par ailleurs, sur un plan logique et humain, cette intégration (compréhesiblement indispensable) ne devrait pas avoir trop d'incidence sur la qualité et l'intensité de notre soutien et secours. Ceci noté, et pour revenir à la Russie, un territoire rejeté ne pourra que rejeter à son tour ceux qui risquent d'obtenir ce qu'elle n'a pas obtenu (souvenons-nous, en particulier, de l'Allemagne humiliée, qui en sort nazifiée...). Mais les raisons sont aussi plus profondes, liées au fait qu'en réalité les valeurs de l'Europe restent hautement incompatibles avec la soif de domination et de puissance (au delà de cette schématisation et pour une vraie perspective historique, voir "Le Monde diplomatique", en particulier à hauteur des notes 9 et 10). Autrement dit, et pour simplifier, on peut se demander si un dictateur peut tolérer une république moderne et pro-democratique à ses portes. Bien sûr que non... faut-il pour autant justifier ou comprendre son action en vertu de la rigueur de ce statut ?... Comme souligné sur Rai3 par la journaliste Maria Cuffaro, appelée à se confronter au dilemme "aide en armes et munitions ou pas" assurée par nos pays pacifistes, certaines interrogations sont tellement ardues et pénibles à présent  - moralement, car à contre-cœur le oui l'emporte concrètement pour permettre «la resistenza» - que c'est bien seulement en amont qu'il aurait fallu s'apercevoir de certains signes, pour éviter soigneusement et collectivement l'installation d'un pouvoir dictatorial (et non pas simplement "autoritaire"). Un pouvoir qui, ne l'oublions pas (comme l'ont très bien fait même certaines émissions de divertissement et de vérité) par delà ses visées expansionnistes, n'a pas hésité à utiliser certaines méthodes délimitation qui glacent le sang vis-à-vis de certains opposants. C'est peut-être d'ailleurs à ce moment là (violence des "opérations" en Crimée à part) qu'il aurait fallu réellement s'attendre, aussi, à autre chose. Et s'y préparer, au sens de prévenir et éviter... Nous pensons souvent que l'Histoire se joue avant tout sur la psychologie, sur des mécanismes qui se répètent et que, par commodité, l'on préfère ignorer. La psychologie d'un seul homme... qui en réalité est aussi celle de tous ceux qui le soutiennent, à "neutraliser" également. Et plus l'on parvient à s'y prendre tôt, plus le verbe "neutraliser" est normalisé, signifiant empêcher ce qui contrevient au respect d'un contrat, à la souveraine intégrité d'une nation, ou "simplement" au salut de l'humanité, quelle que soit la partie du monde concernée.

- - - Si ce n'est déjà fait depuis vos écrans télé, veuillez prendre connaissance de cette toute récente vidéo Arte : Poutine, l'Ukraine, et après ? (bien plus difficile pour nous de suivre le reportage, toujours d'Arte, sur "la démocrature" et ce à quoi elle se réfère, d'abord en images...). Pour l'émission en lien,  nous avons surtout retenu la question de l'identité ukrainienne, volontiers mixte (après 11mn52) et celle du positionnement envers la Russie des différents pays dans le monde (20mn27), se prolongeant jusqu'à la conclusion avec, en particulier, les postures de l'Allemagne et de la Chine. Selon certains commentaires, démocratiquement publiés, Poutine resterait un incompris qui avait bien averti l'U.E. sur ses intentions (sauf à promettre au dernier moment qu'il n'y aurait eu aucune attaque), et à qui on n'a pas laissé d'autre choix (comme au temps de ses précédentes invasions, sans doute). Pour quelques uns, cet approfondissement même, sur une chaîne publique franco-allemande, serait biaisé, ou pas suffisamment objectif... Des erreurs diplomatiques ou stratégiques ont peut-être été commises, vis-à-vis d'une puissance historique caractérisée par un entre-deux "eurasiatique". Un pays pour lequel nous n'aurions pas su - effectivement - mettre en avant des liens culturels existants, apaisants et constructifs. L'économie (...les intérêts financiers !) d'abord, encore et toujours. Et, parfois, des médias plutôt attachés à certaines préférences établies. C'est bien noté, lorsque cela est vrai. Car on ne recherche tous que la vérité. Mais depuis que le monde est monde, et malgré toute la complexité de celui-ci, comment peut-on encore admettre l'inadmissible ? Il semble que, dans une certaine mesure, de notre côté aussi (et par delà tout ce qui aura été entrepris au mieux), l'on puisse - l'on doive - "seulement" se demander (à présent et pour l'avenir...) si, de quelle autre manière et à quel moment nous aurions peut-être pu, et dû, faire en sorte que ce véritable enfer, aux résonnances toutes particulières, soit à tout prix évité. De toute urgence et évidence, tâchons qu'il ne dure pas !

Dans le même ordre d'idées, il n'est peut-être pas inutile de compléter par ce petit flash-back...

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