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Le saviez-vous ? Spider-man a vingt ans. Découvrez « pourquoi c'est le meilleur film de super-héros de tous les temps ». Du côté de la rédac', on aime autant (plus ?) Superman, pas vous ? Mais revenons à nos moutons... à notre premier super-héros démultiplié, plutôt...
Différents interprètes de l'homme araignée se retrouvent dans "Spider-Man, no way home". Il est permis de "craquer" surtout pour le jeu et la personnalité de Tobey Maguire :) Très bonne idée en tout cas, ces super retrouvailles défiant le temps, et divertissement bien agréable à hauteur du genre, vu et apprécié pour son action (always a great action !) et sa symbolique claire et prenante sur les différents profils de "méchants" (toujours irratrapables et impardonnables ?).
Spider-Man : bipolaire - ou presque - mais hypersensible à l'injustice
(Consultez cette savoureuse analyse, et ces bons conseils !)
Si vous voulez bien, analyse ci-dessus à part on ajoute également, pour un autre regard, cet entretien Fnac (car le commercial aussi peut produire de la réflexion et vice-versa, même si aujourd'hui c'est plutôt le commercial qui domine...). Pour s'interroger très sérieusement : les super-héros sont-ils politiques ? Le temps vous manque-t-il vraiment pour lire l'intégralité de cet article ? Voici les extraits que nous vous proposons ;)
« La couverture de Captain America est un exemple frappant : le comics est sorti en mars 1941 et, à cette époque, les États-Unis n’étaient pas encore en guerre. Pourtant, les auteurs (qui étaient issus de l’immigration juive ashkénaze) ont pris position contre Hitler et les éditeurs ont suivi (...).
Durant la Seconde Guerre mondiale, ces bandes dessinées ont développé un point de vue progressiste mais, dès la fin du conflit, il y a eu un retour de bâton avec le maccarthysme. Ce n’était pas juste une réaction anticommuniste durant la guerre froide. Les cercles conservateurs pensaient que la gauche avait trop d’influence et qu’elle finirait par détruire l’Amérique (...).
En 1954, les éditeurs ont adopté un code d’autocensure : le Comics Code. Ils ont interdit aux auteurs de développer des contenus trop violents, trop politiques, trop sexuels… Les comics ont souffert durant les années 1950 (...). D’un point de vue légal, le Comics Code a existé durant plus d’un demi-siècle, mais les éditeurs ont décidé de contourner la censure en développant des propos politiques dès les années 1960. Spider-Man parlait par exemple des problèmes de la jeunesse durant cette décennie (...).
Dans les aventures de Superman, on retrouve des propos très politiques et pro-syndicats. On sent notamment l’influence du New Deal de Roosevelt, cet ensemble de mesures progressistes développées à partir de 1932. Le super-héros punit des patrons trop durs avec leurs employés, détruit des taudis… (...). Ce propos va disparaître dans les années 1950, puis revenir durant la deuxième partie des années 1960 (...).
Superman est l’homme du futur. Il nous montre que l’avenir sera meilleur grâce à la science et la technologie. Ses auteurs l’ont créé dans les années 1930, durant la crise économique et en pleine montée du fascisme. Ils avaient besoin d’espoir. On n’a pas besoin d’avoir fait l’ENA pour comprendre que le contexte actuel et notre futur ne sont pas très rassurants, et les comics nous transmettent l’idée que la science apportera la solution. ["seulement" la science ? La science utilisée "à bon escient", sans doute, ainsi qu'un sens aigu de la justice et de l'éthique d'abord... Quels espoirs encore en ce sens, sur notre "planète Réalité" manquant cruellement de super-héros, mais non totalement dépourvue de quelques bons "héros" et même de héros insoumis, indignés, révoltés ou en marche vers le meilleur (le moins pire, surtout...) ?! ».
- Et si, en espérant pouvoir poursuivre prochainement notre rubrique de Canzoni & Chansons - inévitablement stoppée avec hommage musical à l'Ukraine, victime de la terrible guerre en cours... - l'on vous parlait musique ? Et de rappeurs "pas comme les autres" ? L'info classique reprendra ses droits un peu plus tard... dans l'immédiat, vous connaissez sans doute le duo Bigflo & Oli. Suite à une pause d'un an et demi, il revient avec un nouvel album, "Les autres c'est nous", à ne pas confondre avec le très beau succès italien d'Umberto Tozzi "Gli altri siamo noi", dont le titre est l'exacte traduction ! C'est que nos deux rappeurs, recherchant une contamination des genres, ont « des trucs à dire ». Vérifiez-le en écoutant par exemple les paroles (et le joli mix musical) de "Sacré Bordel". Ou encore "La lettre à nos grands-parents", abordant les différences entre générations. Bigflo & Oli - leur nom, en revanche, fait très rappeurs! - ont bien invité, pour ce dernier opus, « plein d'artistes qui n'ont rien à voir les uns avec les autres » (interview "20 minutes" de vendredi 24 juin), afin de mieux s'adresser à des publics différents. Oli cite ensuite l'exemple de Gims, sorti du cercle rap après avoir chanté avec Vianney, avec cette même envie « d'assumer plein d'influences »... tout en restituant, sans vulgarité et avec une belle expressivité, constats, révoltes et espoirs dune génération qui peine et qui doute. Pour ceux qui voudraient encore approfondir, direction "France Info" ;)
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