Clic sur INTRODUCTION (mini quiz, lien pour Sanremo 2021 et pour notre premier sommaire autour du Festival)
 

SANREMO 2022
"Live"

Public intergénérationnel de l'Ariston retrouvé, et très chaleureusement remercié... Beaucoup d'émotion, d'enthousiasme et surtout... une audience historique pour cette première soirée "Sanremo 2022" d'Amadeus et Fiorello, avec 54,5% de parts d'audience, et plus de 10 millions de télespectateurs. Ascolti record con più di 10 milioni di telespettatori. Più della famosa edizione 2005... e più di un milione di telespettatori supplementari rispetto all'anno scorso. Effetto post-prima fase pandemica o "solamente" talento dei conduttori (o di un conduttore ben affiancato, secondo primi battibecchi...)?

Il maxi contorno, ben preparato, avrà sicuramente contribuito all'ottimo risultato: tra gli ospiti, gradita presenza di superattori come Raul Bova, nuovo "Don Matteo" di Raiuno, e Claudio Gioè, ad annunciare la nuova stagione di "Makari". 

E che dire delle co-presentatrici, una per ogni serata? Da sinistra a destra:
Maria Chiara Giannetta, Sabrina Ferilli, Ornella Muti (splendida, che successo!),
Drusilla Foer, Lorena Cesarini

 pour les premiers numéros musico-ironiques d'Amadeus et de Fiorello, armé de thermomètre. Un amusement volontiers savoureusement exprimé en dialecte sicilien. Effet très salutaire (ne faisant aucun tort au respect et à l'attention portés, par ailleurs, à notre contexte particulier, cf. cet "état d'esprit italien" - et pas seulement, sans doute - évoqué dans nos pages dédiées à Sanremo 2021).

Côté chansons (qui restent au centre du Festival !), pour l'heure indiquons seulement le morceau de Gianni Morandi, écrit par Jovanotti (le célèbre rappeur Lorenzo Cherubini) : "Apri tutte le porte".  Per "Cultura & Salute" un bell'8 in pagella :)
Au programme musical de ce soir, mardi 2 février : tout simplement, l'écoute de l'autre moitié des participants. Et, atmosphère pétillante bienvenue, nous sommes, comme vous, à l'affût de belles paroles se mariant à d'intenses mélodies et interprétations. Mais, par delà d'autres ospiti e superospiti très attendus, les surprises sont toujours au rendez-vous (hyper excentricités à part, que l'on aime ou l'on zappe gentiment... pour mieux savourer la suite !).

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Mercoledì 2 febbraio, seconda serata.
 

Un brano ed un'interprete originale, che ci incuriosisce già dall'anno scorso? La Rappresentante di lista che, sul palco in buona compagnia (anche se qui non si vede), ha già raggiunto un bel risultato in classifica.

E chi è la partecipante senza tempo "par excellence", che non ci ha ancora svelato tutti i segreti della sua inesauribile energia (tanto più sorprendente - o comprensibile... - vista la sua pesante "disavventura")? Iva Zanicchi, ovviamente!

Sanremo che canta, Sanremo che fa pensare... ll momento più serio ed emozionante? Naturalmente, lo struggente discorso dell'attrice Lorena Cesarini contro il razzismo, seguito da un bell'ama-(a)bbraccio :)

I momenti più esilaranti oltre che assolutamente strepitosi? Quello regalatoci dall'attore Checco Zalone, "bien sûr"! Uno per tutti... Un assaggio di quest'audace "Pandemia, portami via", regalataci da un Al bano molto ispirato.

Bene amici, ci ritroviamo presto! Cioè non proprio subito ma... senz'altro sAbato, prima del gran finale. Intanto, se siete di/a Nizza, non dimenticate la conferenza festivaliera di venerdì, ovvero di domani, "déjà", in biblioteca.

Ciao ciao ;)

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Tout d'abord, et en continuité avec ce qui précède, merci à ceux (lecteurs de "Culture & Santé" et au delà) qui ont voulu - et qui ont pu - être présents hier, à la Bibliothèque Louis Nucéra de Nice, à la rencontre dédiée à l'histoire du Festival de Sanremo (72 ans cette année). Une conférence consacrée aussi à la manière de comprendre, de l'étranger, ce rendez-vous annuel incontournable (aussi puissant que chaleureux), et qui a mis l'accent sur quelques chansons significatives, pour leurs paroles surtout. "Quelques" chansons ou "quelques" éléments de spectacle et de réflexion car, inévitablement, hélas, lorsque l'on parle de Sanremo, le temps est toujours bien trop court ! Autrement dit, probablement, au moins deux conférences de deux heures semblent nécessaires afin d'être à peu près sûrs de pouvoir être suffisamment complets. Sans compter que, dans le domaine artistique, ce qui peut paraître subjectif ou moins convenu mérite également toute sa place ! Compte tenu de cette densité spécifique, qui sait, à l'avenir cette opération de partenariat site/conférence pourra peut-être être renouvelée, dans un esprit un peu différent. Vi terremo al corrente ;)

Mais venons-en à la soirée de vendredi 4 février. Celle des morceaux célèbres (majoritairement italiens mais pas exclusivement) interprétés par les chanteurs en compétition (terme toujours un peu fastidieux... quand on le subit au delà du règlement ou "jeu"). Et bien, arrêtons-nous sur deux choses : d'abord, nous ne pouvons qu'être parfaitement d'accord sur le classement final de la soirée (votes indépendants pour cette soirée très spéciale. Mais on ne sait plus s'ils joueront ensuite sur le classement...). Ottimo voto, ottima scelta! Ensuite, attention à ne pas confondre cet heureux palmarès avec celui, général, du concours festivalier... En effet, on retrouve les mêmes protagonistes mais dans un ordre un peu différent. Ce qui confirme leur talent, ainsi que le consensus obtenu. Précisément : on avait bien vu... vendredi Gianni Morandi est arrivé en tête, après avoir chanté toute sa joie de vivre à l'unisson avec Jovanotti, ou "Jova". Et, si dans la chanson in gara de Morandi il suffisait de "laisser la porte ouverte au soleil", ce pot-pourri royal à deux voix n'en était pas moins ensoleillé, frais et... irresistible. Vérifiez vous-même (lien précédent) !

Toujours concernant vendredi (ou hier soir pour le dire "en live"), la deuxième place revient à Mahmood et Blanco, qui ont eu la très bonne idée d'interpréter avec bonheur un grand classique de Mina comme "Il cielo in una stanza". Enfin la délicate et énergique Elisa (ou Elisa Toffoli) était absolument parfaite dans "What a feeling" (Flashdance) d'Irene Cara. En général, dès que nous prenons connaissance du "golden titre" judicieusement associé à tel ou tel chanteur, nous pouvons être sûrs que, dans 99% des cas, nous ne serons pas déçus. Et, dans ce cas aussi, on veut bien ajouter la vidéo correspondante. En sachant que, de notre côté, facciamo sempre il tifo per Elisa (e per Ermal Meta, dal nuovo look "a little different", oltre che per... beh, ormai conoscete abbastanza i nostri gusti! Come? Ermal Meta non era in gara? Era "solo" un superospite, che ha riproposto la bellissima "Un milione di cose da dirti"? Ma lo sappiamo! Volevamo solo capire se seguite bene! E comunque, perché non aggiungere una foto del "nuovo" Ermal dopo quella di Elisa?!).

Pour revenir à ce qu'on disait plus haut, voici le classemant général de la gara ou compétition 2022. On retrouve Mahmood et Blanco, en tête cette fois. Che "Brividi"! comme indique leur titre. Morandi suit, précédant Elisa avec "Forse sei tu". Chi si rivede, dunque, e che terzetto - o meglio, quartetto - di artisti!
 

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Par ailleurs, au niveau des interventions de poids, ou de ces pauses de réflexion collective caractérisant ces soirées autant que les autres composantes, on rappellera ici la présence de Roberto Saviano. L'auteur de "Gomorra", en particulier, a consacré son intervention au souvenir des magistrats martyrs Giovanni Falcone et Paolo Borsellino. À Sanremo (et pas seulement) la gaieté n'empêche pas la considération et le partage de "ce qui fait sens" d'une autre manière, bien tragique... qui, toutefois, rappelle l'existence de certaines valeurs indestructibles : «Gli uomini passano ma le idee restano», répétait Falcone.

Ce soir l'on pourra porter notre attention sur la finale qui, en principe, réserve encore davantage de surprises. Mais, par delà tout coup de théâtre savamment orchestré, il sera agréable de nous sentir plus familiarisés avec ces chansons qui "nous parlent" (en toute honnêteté, ce ne sera pas le cas pour nous cette anné, d'un point de vue musical : le temps nous a un peu manqué, ma recupereremo!). Des compositions, des paroles et des voix qui ne gagneront peut-être pas mais... qui gagneront toujours... à être réécoutées ensuite. Par delà tout circuit ou inévitable "bombardement commercial", au meilleur moment et pour notre plus grand plaisir ("Domenica in", en direct du théâtre Ariston, représentant une joyeuse étape intermédiaire, mettant à l'honneur les principaux journalistes et leurs échanges vifs ou cordiaux, entre sérieux et frivolité. Rappelons surtout l'émission de Raidue, "Radio2 Social Club", animée par l'auteur chanteur compositeur Luca Barbarossa (cf. nos pages infos). Un rendez-vous qui reste incontournable - éventuelles difficultés linguistiques à part - pour suivre les coulisses du Festival et, bien au delà, pour une approche aussi respectueuse qu'heureuse des meilleures productions musicales (inter)nationales, et de leurs protagonistes.

Tra non molto, dunque, dal teatro Ariston e su Raiuno, il gran finale. 
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