Medicina (ed oltre...) : principali tappe, scoperte ed invenzioni


LA MÉDECINE PAR ÉTAPES

 

Petite note "Culture & Santé" : ce qui concerne l'Égypte ancienne et autres premiers héritages en médecine a fait l'objet, comme vous le savez, chers lecteurs, de notre premier volet, "La médecine des origines".

Reprenons notre parcours en retenant d'abord que, lorsqu'en Europe les connaissances médicales sont encore très faibles, les anciennes cultures de la Chine et de l'Inde ont déjà mis sur pied des méthodes de soins très efficaces. Ce n'est donc pas un hasard si, de nos jours, un certain nombre de ces techniques millénaires sont encore appliquées en Occident. Exemple : l'acupuncture qui consiste à piquer quelques aiguilles très fines en différents points du corps ; ceci afin d'équilibrer les deux courants ou flux qui, selon la médecine chinoise, se rencontrent dans le corps humain. Les bénéfices devraient apparaître même en croyant moyennement au yin et au yang...

C'est en Inde que l'on possède en particulier d'importantes connaissances chirurgicales. Eh oui : la majeure partie des techniques actuellement utilisées par la chirurgie esthéthique proviennent d'opérations qui, dans ce pays par ailleurs très mystique, se pratiquent en chirurgie plastique et réparatrice dès le premier siècle avant J.-C ! (Au delà de la chirurgie, ce lien vous donne une idée des actuels rapports entre médecine indienne et médecine française).

Et du côté de la Grèce antique ? Puisque nous nous sommes déjà arrêtés sur le père de la médecine, Hippocrate, citons pour l'Empire romain Galien de Pergame. Ce qui fascine avec cette autre "grande pointure" de la médecine est son habileté à nous transmettre plus de 150 ouvrages renfermant toutes les connaissances médicales de l'Antiquité. En son temps déjà, Galien effectue de nombreuses expériences lui permettant de démontrer l'origine de la paralysie, les différences entre la pléurésie et la pneumonie, tandis qu'il examine aussi, "plus simplement", la structure anatomique des muscles et des os.

Quant aux Arabes, auxquels nous devons énormément dans le domaine médical, ils se soucient à leur tour de traduire et transmettre les œuvres de Galien. Par leur travail en équipe, si moderne, ils parviennent à rassembler, approfondir, assimiler et faire assimiler les connaissances jusque là acquises. De quoi susciter toute notre admiration et nous confirmer à quel point (dans certains domaines comme la médecine, hautement humains et rigoureux) la sauvegarde d'un patrimoine commun est indispensable pour poursuivre recherches et applications sur des bases solides  (éventuellement  reconsidérées en connaissance de cause).

Ajoutons plus précisément que les traités médicaux arabes du Moyen-Âge sont considérés comme les meilleurs. Des traités... "canon". Que dites-vous ? "Béton" plutôt ? C'est que le plus important livre de médecine du temps s'appelle le "Canon de la Médecine". Écrit par Avicenne, pendant plus de 500 ans (!), il reste "en tête du hit-parade", référence incontournable pour tout médecin qui se respecte.

Et maintenant, rapide évocation d'une étape un peu spéciale : la dissection des cadavres, chers amis... Macabre procédé qui a révélé toute son utilité (pouvait-on s'y prendre autrement ?!), et qui est resté interdit jusqu'au quatorzième siècle. À ce sujet, notre lien sur le médecin flamand (et talent précoce) André Vésale. On peut ajouter qu'à l'époque où Vésale avait à peine cinq ans, disparaissait Léonard de Vinci qui, comme on le sait, a été non seulement un immense artiste de la Renaissance, mais aussi un véritable homme de science (connaisseur également de ladite technique de dissection...). C'est d'ailleurs à Léonard que l'on doit de précieux dessins d'anatomie (biblio-lien en cliquant sur l'image ci-après). Dessins dans lesquels, sans aucun but médical, il fait toujours preuve d'une grande précision et d'un goût aussi évident que touchant pour tout ce qui concerne la figure humaine et sa représentation ; qu'il veut réaliste, élégante et un brin austère.

 

Leonard anatomie
 


Après Léonard et Vésale, poursuivons notre synthèse sur le plan médical avec Téophraste Paracelse. Que lui doit-on ? Grâce à ses connaissances en alchimie, il a l'intuition d'une médecine pour laquelle la maladie peut être traitée par des produits chimiques, ou substances obtenues en laboratoire. Il faut bien songer qu'au seizième siècle, soigner un mal de tête avec de l'aspirine était absolument impensable. Ainsi, recourir à des préparations chimiques et plus seulement naturelles (herbes principalement) est une vraie révolution. Qui permet la naissance de la science pharmacologique (actuellement plutôt exclusive et hyper-chimique, entre indéniables bienfaits et effets secondaires très indésirables...). Et c'est donc aussi le début d'une industrie pharmaceutique, dont aujourd'hui "on préfèrerait ne pas connaître" certains dessous... Si cela vous intéresse toutefois, nous suggérons ce livret d'un collectif étudiant, proposé par la revue médicale indépendante "Prescrire", dont vous ne pourrez plus vous passer...

Bon à savoir (fiche historique...) : la physiologie de l'Antiquité classique ne se base pas sur des faits prouvés. Des siècles s'écoulent avant que l'on commence à expliquer les fonctions de l'organisme sur la base de l'expérience et de l'observation. L'espagnol Michel Servet rectifie les théories de Galien sur la circulation du sang (circulation pulmonaire surtout). William Harvey (1578-1675) démontre ensuite que le sang sort par le ventricule gauche et revient au cœur par l'oreillette droite, après avoir irrigué les parties les plus reculées de l'organisme. Cette découverte, qui aujourd'hui nous paraît évidente (mais non moins importante !), ouvre les portes à la médecine moderne, dont il est question en page suivante... 

 

 



Petite parenthèse avant de poursuivre sur les pas de la modernité... "Culture & Santé" n'a pas prétention à l'exhaustivité : la totalité des étapes significatives, des grands médecins ou personnages marquants ne figure sans doute pas dans nos synthèses, même si nous tenons à être suffisamment complets, et à mettre l'accent sur ce qui nous semble fondamental. Per noi, sarebbe già tanto offrirvi il nostro umile (e il più possibile chiaro) generale contributo (linguisticamente molto francese, ma con sempre più italiano) su medicina e salute - oltre che sulle nostre altre tematiche culturali, spesso italiane - e magari anche trasmettervi la giusta voglia di approfondire. 

Dunque, dov'eravamo rimasti ? Nous en étions aux débuts de la médecine moderne, bien sûr... Anatomie et fonctionnement de l'appareil circulatoire font l'objet de conquêtes très importantes. Mais il reste encore un grand nombre de tous petits organes auxquels on ne peut accéder et de tissus dont on ne connaît pas la constitution. Bref, beaucoup d'inconnues auxquelles il n'est possible de répondre qu'à partir de l'invention du microscope. Eh oui : imaginez ce que signifie pour la science une invention comme le microscope... Figurez-vous que le meilleur constructeur de microscopes de l'époque, Anthony van Leeuwenhoek (aurez-vous besoin d'écrire son nom ?!) n'a aucun lien avec la médecine. C'est un commerçant hollandais qui, avec une grande ingéniosité, parvient à des résultats d'une rare précision, comparée à celle des microscopes de son temps (dix-septième siècle).

Et là, attention : è proprio grazie all'uso costante del microscopio che si finisce per scoprire l'esistenza delle cellule come prime unità di vita. Grâce à l'usage régulier du microscope, l'univers de la médecine aboutit à une découverte capitale : celle de la cellule comme unité de vie (premières conclusions après examen du liège). Mais... il faudra encore deux siècles - ci vorranno ancora ben due secoli - pour que l'on accepte de reconnaître que la cellule est précisément l'unité la plus petite de tout être vivant - per riconoscere che la cellula costituisce la più piccola unità di ogni essere vivente. Par la suite, les travaux de Louis Pasteur contribuent à montrer que « toute cellule provient nécessairement d'une autre cellule préexistante » (3 mn de vidéo pédagogiqueoppure questo bel "viaggio nella scienza"...).

Néanmoins, tous les progrès de la médecine, concernant composantes et fonctionnement du corps humain, ne permettent pas encore de rendre compte de l'origine naturelle de l'homme. Ma conoscere il corpo umano non vuol dire capire il mistero delle origini dell'umanità. Fino a che... jusqu'au jour où un naturaliste anglais, Charles Darwin (1809-1889) apporte une réponse convaincante : l'homme et tous les êtres vivants sont le résultat de l'évolution de leur propre espèce à travers le temps. Per Darwin, tutti gli esseri viventi, uomo compreso, sono il risultato della progressiva evoluzione della loro specie di origine.

Il faut savoir que de nombreux scientifiques et intellectuels de son époque rejettent cette théorie inédite, la considérant comme contraire aux principes du Christianisme. Tandis que les données apportées, au fil de nombreuses années, par des disciplines convergentes comme la géologie, l'anthropologie, l'anatomie comparée et, plus récemment, par la biochimie et les sciences voisines, ont rendu pratiquement indiscutable la théorie de l'évolution darwinienne (que certains à présent remettent en cause, en rappelant également l'avis de Pasteur sur le sujet... voir article). Quoi qu'il en soit, cette théorie n'empêche pas d'éventuelles croyances religieuses, ni 
un brin d'humour salutaire...

 


Theorie evolution darwin humour

Image signée Dan Piraro, une belle découverte pour "Culture & Santé" :)
 

 

Et sur ce... à bientôt avec d'autres étapes et d'autres liens. A presto amici, con nuove scoperte, tappe importanti e relativi link. De grands jalons pour la médecine et pour l'humanité, y compris (surtout ?) par temps de Covid, lorsque médecine et santé sont enfin appelées à devenir une priorité... (sarebbe bello !). Rendez-vous donc sur cette page, où l'on commencera par retrouver Louis Pasteur, chers lecteurs (en attendant, lien correspondant). 


*


...Nous revoilà donc, pour retrouver rien de moins que Louis Pasteur (dont vous connaissez déjà "à peu près tout" grâce à notre lien précédent...) ; scientifique et chercheur qui, sans le faire exprès, est (hélas !) d'actualité de par sa découverte du vaccin, dont il a été le pionnier en 1885. Ce dernier mot étant aujourd'hui sur toutes les bouches et surtout "de tous les espoirs" (cf notre page "Info virus"), il n'est pas plus mal d'historiciser un peu, et de comprendre, encore mieux à présent, tout le soulagement et la satisfaction qui ont pu succéder à cette découverte cruciale, face à des maladies proprement "invincibles" comme la rage...
Les avancées de Pasteur, ayant donné son nom à l'Institut Pasteur de Paris (et d'ailleurs), ont commencé bien avant... Pendant des siècles, la variole (éradiquée bien après le vaccin...), la rougeole, et d'autres maladies contagieuses ont été des fléaux terribles, aux effets dévastateurs, mais dont on ignorait toujours l'origine. Jusqu'à ce que Pasteur découvre que ces maux si puissants sont causés par des micro-organismes ou microbes. À partir de cette certitude, il met sur pied toute une série de procédés permettant de prévenir les maladies infectieuses. Par exemple, la méthode de stérilisation que l'on appelle depuis, en son honneur, "pasteurisation" et - comme souligné - l'immunisation contre certaines maladies, telles la rage, par des vaccins.

Bref : Pasteur fut, sans aucun doute, le grand promoteur de la médecine moderne (notre sujet ici) et même - vu toute l'importance de cette découverte - de la médecine contemporaine. Grâce à ses découvertes dans le domaine de la micro-biologie, il nous a été possible de bénéficier (mot "à la mode" mais à sa place ici...) de tous les avantages des vaccins, nous permettant pour la première fois dans l'histoire, de lutter efficacement contre les maladies infectieuses.
Mais... pourquoi avons-nous utilisé le passé ?! Comme vous le savez "peut-être", depuis février-mars dernier, pour la première fois dans l'histoire également, nous avons tous affaire à un virus d'un autre genre, un virus de chauve-souris (!!), invisible, particulièrement sournois et redoutable. Mobilisation totale et rythme très accéléré pour contenir l'épidémie mondiale en créant un vaccin adapté... Et la méthode est celle de s'appuyer sur les vaccins préexistants. Louis Pasteur revit donc un peu dans tous ces essais, à défaut de pouvoir réellement ressusciter et de s'y remettre, avec rage cette fois...

Figurez-vous que, d'un point de vue strictement académique, le profil de Pasteur, scientifique, physicien, chimiste, ne lui permettait pas, théoriquement de tester ses inventions sur les humains... ce pour quoi des études de médecine étaient nécessaires. Ceci nous montre que parfois, à haut niveau, et malgré la légitimité de certains principes, il faut savoir déroger à certaines règles. Face à des personnalités hors du commun, et à des études et compétences prouvées à haut niveau, laisser piloter jusqu'au bout les recherches par leurs initiateurs, n'est peut-être pas une erreur, et rend légèrement service à une humanité en détresse...

Voilà enfin notre "lien préféré" sur Pasteur, complet et clair... avec en bonus une vidéo de 3mn30 où, en introduction, Louis Pasteur apparaît très furtivement mais sûrement, avec sérieux et douceur :)

E per non dimenticare i nostri amici italiani (che, in francese, hanno capito tutto !) i link consigliati sono (clic sui numeri) : 1 - 2 - 3

Mais, avant de se quitter (provisoirement !), si on essayait d'y voir plus clair face aux termes de "microbe", "bactérie" et "virus" (même sans "corona"...) ?

 



Et voici la suite pour notre page 3... avec un petit retard par rapport aux prévisions de parution indiquées... mais vous aurez droit aussi à un petit quiz en page suivante :)

Alors... d'abord, si vous permettez, arrêtons-nous, via notre fiche et un lien "Allô Docteur", sur deux sujets très intéressants pour "Culture & Santé" : les caractéristiques de médecins et chirurgiens d'un point de vue historique et, plus tard - lorsque Louis Pasteur avait 22 ans  (on "retombe" sur notre chronologie...) - la première, surprenante, expérience d'anesthésie, et les suivantes, « de plus en plus sûres », et dont le principe mérite d'être précisément (re)connu.

Ceci dit, chers amis, pour continuer on peut se souvenir de Paracelse et du développement de la pharmacologie (à mesure que les connaissances chimiques progressent). Car concrètement, c'est après avoir isolé des produits tels que la codéine, la papavérine ou l'acide acétylsalicytique (aspirine), capables de mettre fin à des troubles ou à des anomalies du fonctionnement de l'organisme, que le domaine de la chimiothérapie ne cesse de se développer.

Grâce à une découverte faite par hasard - eh oui, "hasard" et science se conjuguent volontiers, à la faveur de la souplesse d'esprit et de l'imagination... - Sir Alexander Fleming, médecin anglais (disparu en 1955), ouvre une ère nouvelle : celle des antibiotiques. Voici quelques savoureuses précisions : Fleming s'aperçoit qu'un champignon, le Penicillum notatum, donne naissance à une substance, la pénicilline, capable d'empêcher les bactéries de se multiplier et, parfois même, capable de les détruire. C'est vers 1940 que l'on commence alors à commercialiser la pénicilline; depuis lors, on peut dire que son emploi généralisé a contribué à sauver de nombreuses vies. Sans compter que la découverte de ce premier antibiotique a ouvert la voie à beaucoup d'autres, tels que la streptomycine, le chloramphénicol etc...

Encore une fois, sans prétendre aucunement à l'exhaustivité, voici les médecins français que nous avons plaisir à citer ici pour leurs mérites évidents et leurs découvertes fondamentales :

- André Lwoff, biologiste et médecin, François Jacob et Jacques Monod qui reçoivent en 1965 le Prix Nobel pour l'ensemble de leurs travaux sur la génétique cellulaire. Des travaux de premier ordre donc... jusqu'à nos jours puisque le comportement du coronavirus sur nos cellules, connues, a pu être analysé pour "comprendre" ce qui est à la base de l'affection respiratoire Covid-19 ; et pour se pencher sur les possibilités défensives.... C'est l'occasion de voir ensemble cette petite vidéo sur la cellule (en italien car, cette fois, rien de court ne nous a bien conquis en français...) ; puis, en écho à notre triste actualité, de faire appel à notre cher Jamy ("C'est pas sorcier") pour mieux revoir aussi, en toute simplicité et avec un peu de fraîcheur - au milieu de la déprime généralisée et des préoccupations ou anxiétés bien légitimes -, ce qu'est un virus (maintenant, on le sait bien... tout d'abord, un "profiteur" de cellules pour se multiplier...) et comment il s'attaque à une cellule. À partir de là, avec plus de courage (et par delà le fait que nous ayons déjà quelques connaissances en la matière), il y aurait, in italiano, cette autre contribution (davvero bravo questo biologo, il cui messaggio viene proposto sin dagli inizi della pandemia...). Une vidéo à laquelle - si vous êtes à l'aise avec un italien de niveau assez complexe, scandé très clairement - vous pourrez éventuellement revenir plus tard (20 mn environ, où il est question aussi de la molécule RNA... à la base du vaccin Pfizer Biontech, concurrencé déjà, à l'heure où nous publions, par le "vaccin Moderna 94,5%"...).

À présent, par delà notre style parfois hétéroclite (avec de bonnes intentions !), retour à nos tirets, avec un autre exemple de grand médecin français :

- dès 1912, c'est au biologiste Alexis Carrel que revient le Nobel pour ses travaux sur la greffe des tissus, la survie des organes et pour sa fameuse expérience du cœur artificiel réalisée avec Lindberg. Et, à propos de cœur, d'organes et de greffes...

Vous souhaitez peut-être en savoir plus sur d'autres médecins français, sans nécessairement vous "wikidocumenter" ? Bien qu'il s'agisse d'une source quelque peu "intéressée" (mais au fond, désormais, c'est de plus en plus le cas...), nous vous proposons ce "Top 10" pour sa clarté d'exposition. 

En gardant à l'esprit qu'étapes et personnalités scientifiques se superposent volontiers (un grand chercheur pour une - ou plusieurs ! - découvertes révolutionnaires), "Culture & Santé" propose de s'arrêter sur une femme prix Nobel, Marie Curie, autant que sur son époux Pierre Curie, leurs noms étant aussi célèbres que ceux de Louis Pasteur. Vous pouvez donc d'abord faire appel aux "liens-clics" sur leurs noms... avec une indication "importantissima", concernant notre lien France Culture pour Marie Curie : ne pas "zapper" l'article sur le film de Marjane Satrapi, intitulé "Radioactive" et portant sur Marie Curie (à partir d'une interview audio France Culture où, en mai dernier, la cinéaste du remarquable film d'animation-réflexion "Persepolis" exprime aussi son regard sur le cinéma, en ces temps funestes ayant empêché la sortie en salles de son film... Une œuvre que l'on pourra néanmoins essayer de voir autrement, comme indiqué).


Marie curie


Liens à part, encore quelques éléments un peu anecdotiques si l'on veut, pour un regard élargi... Un livret didactique, refermé près de notre écran, révèle entre autres pour notre éminent couple de scientifiques - mais vous le savez sûrement - des cadres de vie particuliers et différents. Le cadre de la campagne : le plus beau cadeau de mariage de Pierre et Marie Curie, ce sont deux vélos avec lesquels ils courent à travers sentiers et colllines durant l'été, avant de reprendre leur travail dans leur laboratoire... ; et, justement, le cadre du laboratoire... "d'un genre nouveau", vu qu'il s'agit, en fait, d'un hangar vitré et sans aucun confort ! Hangar qui sera pourtant le témoin d'une des plus grandes découvertes du siècle : le radium (d'où l'importance non négligeable de pédaler dans la campagne - contrepoids à un effort intellectuel intense, surtout ! - pour de grandes découvertes, sans doute impossibles par temps de confinement...).

 


Pierre et marie curie a velo


Ceci bien vu et surtout bien apprécié (quels admirables et touchants exemples de dévouement et de vécu !), continuer à propos des deux filles de Pierre et Marie est encore significatif : en 1926 Irène épouse Frédéric Joliot et, ensemble, ils découvrent la radioactivité artificielle ; ce qui leur vaut, à leur tour, en 1935, le Prix Nobel de chimie (!). Leurs enfants deviennent eux aussi de remarquables scientifiques (cela doit vraiment être dans les gênes !). La soeur d'Irène, Ève, a préféré à la science le piano, la danse et le journalisme (qui au fond, demandent aussi une grande rigueur). Ce qui ne l'a pas empêché d'écrire une très belle biographie de sa mère, "Madame Curie", où elle rend hommage au génie et au courage de cette maman peu ordinaire, et d'humbles origines polonaises, qu'a été Marie. Une biographie spéciale au sein d'une famille spécialement douée... et que nous aurions bien envie de lire (en sus des lectures à terminer pour nos "Livres & Films" "Culture & Santé") !

Et voilà, chers amis : notre modeste aperçu de quelques avancées majeures pour la medecine s'arrête à peu près ici. À moins que vous ne seriez aussi intéressés par une petite vidéo sur la découverte de l'ADN. Vi va di vedere qualcosina su una scoperta affascinante come quella del DNA, amici ? (video in italiano, poi un'altra bella spiegazione in francese, a partire dal link qui di seguito). Un chapitre qui nous a toujours fascinés depuis les bancs du lycée et que, "quelques" années après, l'on court réviser avec vous grâce au Dr A !

Pour un peu de recul sur quelques termes clé, nous vous proposons aussi avec plaisir ce lien interne sur le sens précis des mots "découverte", "invention" et "créativité". Attention : ici on pourra s'éloigner de la médecine, au nom de la créativité, justement... mais on vous aura prévenus :)


Mais aussi, en bonus, ces adresses plus ou moins directement liées aux grandes étapes (et aux grands obstacles) de la médecine, solo per voi :

- faisant suite au listing des médecins de renom côté français, il nostro link sui "grandi medici italiani"... giusto ?

- janvier 2020 (peu avant le "cataclysme Covid-19"...) : 600 médecins protestent pour de meilleures conditions de travail en déclarant vouloir quitter toutes leurs fonctions administratives, en réponse aux coupures budgétaires affectant les hôpitaux publics. Article de presse italien pour un regard extérieur, à propos d'un souci hélas sans frontières (avec les tagli alla salute/al servizio pubblico)... Géré avec une "rigueur" qui, on le voit d'autant mieux aujourd'hui, n'est pas sans conséquences.

- et un lien qui fera plaisir aux italiens comme aux français prêts à unir leurs compétences à celles des collègues transalpins : une belle histoire travail d'équipe et d'ouverture au nom des prochaines, indispensables, grandes étapes santé (lyrisme de deuxième degré, car nous devons d'abord affronter encore, de toute urgence, une certaine étape, sans oublier pour autant les autres pathologies, parfois très graves (!!) /notion de vraie coopération sanitaire à entendre au premier degré).

Unire le proprie forze e competenze per la ricerca - scientifica e non solo - senza troppi ostacoli tecnico-burocratici : niente di più prezioso e importante da poter (ancora ?!) augurare all'umanità... in generale, e soprattutto alla luce della nostra drammatica "esperienza" comune. Detto con un po' di sana retorica : sul piano collettivo almeno, e della cooperazione tra paesi (che, col vaccino tanto atteso, sembra stia avvenendo, oltre ad interessi di altro tipo...),  cerchiamo di "non arrenderci" (di non soccombere troppo, almeno moralmente...) a quest'enorme "sfida" (tragedia !) e a tutte le sue conseguenze, amici... contando con attenzione sull'efficacia dei nuovi risultati tanto attesi.

 

Principal auteur source : Albert Barillé

Quiz pour la suite :)
 

 


QUI M'A CRÉÉ ??

 

Comment sont nés ces objets et inventions (appartenant non seulement à l'univers médical) ? Parfois, leurs transformations sont importantes...
Cette fois, les solutions sont en bas de page, mais nous sommes certains que vous connaissez déjà au moins une partie des réponses :)

 

1)

Lunettes

 

 

2) 

 

Stethoscope ancien


Stethoscope


Stethoscope rouge


3) 


Termometro 1


Thermometre 2

 

Termometro clinico digitale

 


4)

 

Montgolfieres


 

Firenze in mongolfiera

Che sogno !!!

 

 

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Réponses - Risposte
 

1) C'est vers 1285 que les Italiens découvrent par hasard le pouvoir de correction des verres à surface convexe pour la vision de près. En menant d'autres recherches sur ce sujet inédit, ils mettent en évidence la correction de la myopie grâce à des verres à surface concave. À la même époque, le physicien Salvino Degli Armati est le premier Européen à concevoir une monture supportant les verres et tenant sur le nez. Les branches ne sont ajoutées à cette monture qu'au XVIIIème siècle (mais l'essentiel avait bien été fait...).
 

2) Le stéthoscope est inventé le 17 février 1816 par René Laennec, un médecin qui recherche un moyen d'écouter les sons du corps humain de manière médiate, sans poser directement sa tête, par pudeur. Il invente alors un moyen simple de s'éloigner tout en écoutant les bruits, par le biais d'une liasse de papier roulée. Un outil et une motivation particulièrement touchants pour "Culture & Santé"... et pour ceux qui prennent la mesure de la portée de certaines idées humanistes et nécessaires, ainsi que des efforts et des aboutissements (moyens du bord à disposition mais une première, étonnante efficacité). 


3) Que de thermomètres bien différents à travers le temps ! L'ancêtre du thermomètre (aujourd'hui tristement d'actualité) est le thermoscope, dont l'idée apparaît dès le IIIème siècle av. J.-C. (!) et dont la fabrication est rélisée par Galilée (termometro di Galileo) vers 1592. Son principal défaut est d'être trop influencé par la pression atmosphérique. Une fois la découverte de cette pression faite en 1643 par Torricelli, le thermomètre étanche est mis au point. Le premier en date est celui du grand-duc italien Ferdinand II, vers 1646. Il peut contenir de l'esprit-de-vin ou une autre liqueur dont le niveau varie selon la température (!). L'échelle thermométrique est convenue au XVIIIème s. : le Fahrenheit en 1724, le Celsius en 1742.


4) Les frères Montgolfier sont à l'origine de l'invention de la mongolfière, entrant le 4 juin 1783 dans l'histoire, par la voie des airs dans leur balon à air chaud. De nos jours (sauf par temps de confinement...), gonflée par des brûleurs à gaz, la montglfière est utilisée à des fins sportives et touristiques. Chaque premier week-end de juin, une myriade de montgolfières s'élancent poétiquement dans le ciel depuis Annonay en Ardèche, commémorant ainsi le premier vol d'un aérostat.

 



Sapevate già tutto ?! Bravi !!
Ciao e alla prossima :)