Le choc est énorme... en page précédente nous nous sommes arrêtés sur l'anniversaire de "Charlie Hebdo", et c'est "Charlie n°2" qui, brutalement, domine aujourd'hui nos infos : "Je suis", ou plutôt "nous sommes (tous) enseignants".
BFM télé : au téléphone, une maman d'élève décrit la victime, assassinée froidement : un professeur souhaitant sensibiliser à l'image et à la parole, pour tenter de mieux comprendre en toute sérénité. Un autre enseignant affirme au micro de France Info que le fanatisme de quelques uns ne peut freiner le corps enseignant dans son rôle (ce qui n'écarte pas la nécessité de vrais soutiens). Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-Unsa, insiste sur l'importance de rester unis contre toute forme de violence.

De son côté, le Président de l’Observatoire de lutte contre l’islamophobie, Abdallah Zekri, exprime toute sa colère contre un geste « lâche », et précise : « La majorité des musulmans vit en paix, qu’on arrête de généraliser, on sera mobilisés aux côtés des enseignants ». Des rassemblements sont prévus en nombre, dans l'attente d'un hommage national. Le Président Macron assure : « L'obscurantisme ne gagnera pas. Ils ne passeront pas ».
Di certo, l'Italia si dimostrerà molto sensibile a questa tragedia. Con profonda tristezza e con sguardo attento. 



Synthèse des principales revendications dans le cadre du mouvement national pour plus de moyens en santé : embauches de personnels qualifiés, ouverture massive de lits pour désengorger les urgences (pandémiques ou autres) dont psychiatrie... Le secrétaire général de FO Michel Fuentes s'est réjoui des avancées salariales obtenues dans le cadre du "Ségur de la santé". Néanmoins, il a insisté sur la nécessité de recrutements (estimés à 300 personnes pour le CHU de Nice). Dans ce cadre, "Le Monde" donne la parole à ceux qui subissent les premiers ce «    naufrage annoncé »... Médecines libérales et hospitalières sont appelées à unir leur forces (Jacqueline Rossant, présidente du Conseil de l'Ordre des médecins du 06).



Covid-19, 17.10.2020. On le sait, la situation globale est des plus sérieuses, en France comme à l'étranger : pic de contagions à Londres, plus de 7300 cas en une journée en Allemagne (« Restez à la maison »    est aujourd'hui la première injonction de la chancelière Angela Merkel), les cas en 24 heures sont plus de treize mille dans une Espagne déjà meurtrie (!!!). Par ailleurs, face à un nouveau risque de fermeture des établissements (par delà l'actuel couvre-feu pour 8 métropoles), en France nous avons entendu la voix des restaurateurs, mobilisés pour plus de subventions. L'Italie subit également, même si elle est peut-être globalement "plus préparée", après une terrible "fase uno". Sans doute plus préparée... que les célèbres sportifs de haut niveau Federica Pellegrini (nageuse) et Valentino Rossi (pilote de vitesse moto), positifs au virus, et que nous suivons. Coraggio !
Concrètement, l'Italie semble plus décidée que la France à organiser un échelonnement des horaires de travail (et aussi d'étude, pour les écoles), pour désengorger les moyens de transport, et souhaite au maximum, avec la ministre de l'Education, ne pas devoir recourir à la fermeture des écoles, généralement très bien équipées. Quant à ses universités, pour remédier à des amphis aussi bondés qu'en France (et qu'ailleurs), le pays compte faire encore appel à une didattica a distanza complète et de qualité (suite à une alternance initiale de présence une semaine sur deux). Télé-énseignement donc, à l'exception, peut-être, des matricole, ou premières années (pour l'enjeu des contenus, lorsque leurs effectifs permettent le présentiel). Par ailleurs, pour plus de distance entre étudiants ou élèves, il reste très difficile aujourd'hui de trouver des enseignants supplémentaires...
Il faut aussi noter que les "risques Covid" sont parfois différents selon les secteurs. À moins que, tout compte fait, il ne soit plus raisonnable et/ou efficace de statuer à échelle nationale (comme lorsque Giuseppe Conte avait d'emblée déclaré l'Italie entière "zona rossa").
Insomma amici, la battaglia non è facile...



On ne peut encore rien (possibilité de se protéger à part) contre le SARS-CoV-2 (même si, grâce à au surinvestissement de nos soignants, beaucoup guérissent, répétons-le aussi)... En revanche, depuis quelques années, on peut beaucoup contre le stress du quotidien : yoga, gym, médiatations diverses et variées, sophrologie... Et bien, à partir d'aujourd'hui, les enfants aussi verront disparaître leurs gros soucis (ou presque), comme par enchantement. En plus, c'est gratuit, sur iOS et Android (et nos enfants en sont plus équipés que nous).
La formule est bien jolie : l'appli "Lili". Ce prénom (ou diminutif) qui nous est bien familier aussi, vous rappelle peut-être - à un i grec près - un moment partagé, au cours de nos balades "Canzoni & Chansons"...
Mais là, on est sur un autre registre. Il s'agit du "bien-être de pointe" toujours assuré par les nouvelles technologies, même et surtout quand les parents sont obligés de s'absenter. 
Voici donc « le chemin qu'invite à suivre Lili » : « apprendre à faire le calme (...), développer la conscience en soi, devenir capable de se concentrer pour mieux apprendre, mais aussi comprendre la jalousie et le rôle de la famille ». De quoi "cartonner" plus tard en psychologie ! On apprend enfin que le contrôle de ses émotions peut se faire entre autres via des exercices de respiration ou même des auto-massages. Bref, avec Lili, le calme revient. Pas belle la vie ?


Gilles Legardinier, que vous connaissez peut-être pour "Demain j'arrête" et "Pour un instant d'éternité", vient de publier chez Flammarion un roman qui s'annonce vraiment intéressant, en gestation depuis des années et en résonance avec notre époque de questionnements : "Une chance sur un milliard". Pour en savoir plus sur un univers drôle et tendre, et sur une histoire stimulant une belle réflexion, veuillez cliquer sur la couverture.


Une chance sur un milliard roman

 


SUITE-CONTINUA